Les vieux métiers

Les vieux métiers à découvrir ou à redécouvrir :
tout est fabriqué sur place sous le regard émerveillé des visiteurs, confection de costumes, de balais, de râteaux, de broderie (la modestie) avec les techniques ancestrales.

On retrouve le sculpteur sur bois, le cordelier, le tourneur sur bois, le perceur de tuyaux, l’équarisseur, le tavaillon, les scieurs de long et bien d’autres …

De façon traditionnelle, vous pouvez apprendre à frabriquer une « Roumache » : terme en patois local qui désige un balai. Celui-ci servait à nettoyer le plancher de l’écurie ou de la grange. Ramassées à l’automne, car plus sèches, ce sont des branches de Bouleau ou d’Arcosses, qui étaient utilisées pour le confectionner. Taillées au couteau et en parties dépouillées de leurs feuilles, ces branches étaient attachées à un manche par un lien du même arbuste. La confection et la réparation de ces Roumaches, étaient l’une des actvités et « petits » travaux effectués pendant l’hiver, le plus souvent pendant les veillés. A l’heure où la télévision et le cinéma n’existaient pas encore pour animer les soirées, la veillée était à l’époque, un des rares moments de distractions que les gens s’accordaient. C’est dans la chaleur de l’étable, ou autour du fourneau, que chacun vaquait à son occupation : pendant que les hommes réparaient leurs outils, les femmes, elles, tricotaient, brodaient ou raccommodaient. Certaines filaient la laine au rouet, triaient les noix ou moulaient le café. Toutes ces activités relèvent d’un certain savoir-faire traditionnel, richesse de notre patrimoine, que les membres de notre groupe s’attachent à faire revivre et à transmettre…

Vieux métiers - Fabrication de balai

C’est de façon traditionnelle que nous réparons et fabriquons les râteaux de nos grands-pères, avec lesquels ils ramassaient le foin. Parfois en bois plus souple comme l’Epicéa, le Tilleul, ou le Tremble, mais le plus souvent en Frêne, le manche du râteau était arrondi au rabot avant d’être emboîté dans le râtelier. Cette partie « supérieure » était elle aussi en frêne car très souple pour être « cintrée ». Les dents du râteau étaient « façonnées » le plus souvent au couteau, mais aussi grâce à l’effiloir qui donnait la forme allongée de la dent, lorsqu’on le frappait avec le maillet (marteau en bois). Celles-ci étaient ensuite « incrustées » sur la partie cintrée.

Vieux métiers - Fabrication de rateaux

Cet étrange dispositif en bois était destiné au sciage de long. A l’heure où n’existaient, ni l’hydraulique, ni la tronçonneuse, c’est à la force des bras que les hommes procédaient au sciage des poutres en bois. Une heure environ, est nécessaire au montage de cette « charpente » appelée « la chèvre », sur laquelle reposait la bille de bois à couper. Les feuillus ou résineux destinés à la menuiserie, à l’habitation ou diverses constructions, étaient ainsi débités en planches, grâce aux mouvements de la scie de long.

Vieux métiers - Scieur de long

La plus ancienne des représentations d’un tour que l’on connaisse, est un bas relief sur le tombeau de Petorisis qui date de 300 ans avant J.C.

Ce tour à bois date de 1900, il est consititué d’une roue que le tourneur met en mouvement avec son pied par une pédale, une courroie entraine ainsi la « poupée » sur laquelle est fixé le bois que l’on souhaite tourner, pour réaliser par exemple des balustres ou des petits objets assiettes, bols, toupies…

Vieux métiers - Tour à bois

les tuyaux creusés à cœur en élèze ou épicéa servent à transporter l’eau sur de grandes distances de la source au basté ou à la maison,en général ils sont enterrés et l’étanchéité entre deux tuyaux se fait à l’aide de couenne de lard.

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Le tavaillon est une sorte de planchette, tuile de bois qui se veut être un revêtement et un très bon isolant thermique traditionnel permettant de protéger des intempéries les toitures et les façades.

Ils sont répandus dans de très nombreuses régions du monde en particulier dans le massif du Jura, les Alpes, les Pyrénées, la Creuse, l’île de la Réunion, la Corse…
L’origine du tavaillon semble remonter avant le XIIIe siècle . Cependant, la couverture des toits à l’aide de planchettes de bois remonte au néolithique.

Leurs dimensions et leurs formes sont variables suivant les régions.
À épaisseur égale, les toitures en bois sont :10 fois plus isolantes que la tuile, 20 fois plus que l’ardoise, 35 fois plus que la pierre.

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Arts & Traditions Populaires  » Les Frontières » cette joyeuse association fait découvrir bénévolement aux franciliens, toute l’histoire de la Haute Tarentaise.Des moments magiques à découvrir à travers les vieux métiers et le folklore typique.